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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 10:34

Dans la série voyages de ci-de là, voici quelques impressions d’un séjour récent à Lisbonne. Ville un peu folle, qui ressemble –bizarrement- un peu à Lyon : est-ce à cause de ses multiples collines ?

Lisbonne en gris… puis en bleu, temps changeant du mois de février
Lisbonne en gris… puis en bleu, temps changeant du mois de février

Lisbonne en gris… puis en bleu, temps changeant du mois de février

Il est vrai que l’on n’arrête pas de monter et de descendre. Il faut ABSOLUMENT faire un tour dans ses anciens minuscules trams de quelques places, qui serpentent au gré du va et vient de ses rues. Attention, vous prévient-on dans tous les guides, les pickpockets sévissent dans le bus numéro 28 !! Et ce n‘est pas un avertissement inutile, j’ai failli me faire avoir.. et ai été sauvée par la fermeture de mon sac, très dur à ouvrir, miséricorde, dès le premier jour !

 

 

Le bus n°28, c'est le plus pittoresque...
Le bus n°28, c'est le plus pittoresque...

Le bus n°28, c'est le plus pittoresque...

Lisbonne, truffée de musées de toutes sortes, on ne sait vers lequel aller, il faut savoir CHOISIR ! J’ai débuté par le musée des Azulejos et ses multiples formes et couleurs, qui ont contribué à nourrir mon imaginaire et qui m’inspirent toujours aujourd’hui, dans la conception de mes bijoux.

                                               Plaisir des yeux.... des motifs et des couleurs..                                               Plaisir des yeux.... des motifs et des couleurs..
                                               Plaisir des yeux.... des motifs et des couleurs..                                               Plaisir des yeux.... des motifs et des couleurs..

Plaisir des yeux.... des motifs et des couleurs..

Mais visiter Lisbonne, c’est aussi déambuler dans ses rues, sans but précis, errer dans son « marché des voleurs » (Feira da Ladra) le samedi matin, traîner ses basques dans l’Alfama, déguster des poissons ou des fruits de mer dans un boui-boui à Belem, faire une grimpette encore jusqu’au Castelo Sao Jorge… Bref ! Je ne vous en dirais pas plus… juste de quoi vous ouvrir l’appétit.

                          Le Tage, majestueux et les beautés du couchant.                          Le Tage, majestueux et les beautés du couchant.

Le Tage, majestueux et les beautés du couchant.

Evidemment, je ne peux parler de Lisbonne et de ses musées, sans citer l'extraordinaire Musée Calouste Gulbenkian, qui regorge de merveilles, dont la collection de bijoux de René Jules Lalique, célèbre en son temps. Jugez par vous-même…

Lisbonne… sous toutes les couleursLisbonne… sous toutes les couleursLisbonne… sous toutes les couleurs

Tous ceux présentés ici ne figurent pas dans le Musée Gulbenkian, mais cela donne une idée de l’extrême inventivité de René Lalique. Né en 1860 et mort en 1945, René Lalique crée des bijoux parmi les plus représentatifs du style Art nouveau, puisant son inspiration dans la nature et ayant l'audace d'utiliser le corps féminin comme élément d'ornementation. Ses pendentifs, ses broches, ses colliers, ses diadèmes, ses lorgnettes, ses peignes... sont des œuvres originales et imaginatives, réalisées grâce à des techniques très élaborées et à l’emploi de matières jusque là peu utilisées, comme la corne, l'ivoire, les pierres semi-précieuses, l'émail et bien entendu le verre qu'il associe à l'or et aux pierres précieuses. Il devient très célèbre en son temps, connaît un triomphe sans égal à l'Exposition universelle de 1900, mais las d’être copié, il se tourne alors vers le verre.

Tout dans la finesse et l'élégance...Tout dans la finesse et l'élégance...Tout dans la finesse et l'élégance...

Tout dans la finesse et l'élégance...

Il produit alors des flacons pour les plus grands parfumeurs, mais aussi des boites, vases, luminaires, jusqu’aux bouchons de radiateur pour les luxueuses automobiles des années folles. Aussi, au lendemain de la Première Guerre mondiale, il fonde sa verrerie à Wingen-sur-Moder en Alsace : la Verrerie d'Alsace, où il développe la production en série dans ses usines afin de limiter les coûts et de permettre au plus grand nombre d'accéder à ses créations.

 

Je pourrais encore poursuivre, mais arrêtons-nous là pour le moment. J'y reviendrais peut-être, une autre fois.

 

Pour terminer, quelques exemplaires de ma collection de pavés portugais…

Mais oui... sous les pavés, la plage !!!!Mais oui... sous les pavés, la plage !!!!Mais oui... sous les pavés, la plage !!!!
Mais oui... sous les pavés, la plage !!!!Mais oui... sous les pavés, la plage !!!!Mais oui... sous les pavés, la plage !!!!

Mais oui... sous les pavés, la plage !!!!

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23 décembre 2012 7 23 /12 /décembre /2012 19:09

J'inaugure ici une série de voyages bizarres..

 

Voyages sans bagages.... ou presque

Voyages sans buts... ou presque... en tout cas pas bijoux ou perles. Si, si !!! Ca arrive !!!

Errances passées, et parfois juste présentes, au travers de l'Europe, Afrique, Asie (l'Amérique sera pour "demain"... peut-être ???)

 

 

Berlin - Octobre 2009

10 années de Mur disparu. Ca se fête !

Berlin des 2 côtés de la ligne de démarcation, la fameuse et historique Porte de Brandebourg.

Berlin en fête et en concert

Berlin de jour, et Berlin de nuit.

 

A vous de voir...

 

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Porte de Brandebourg - un jour de beau et un jour de mauvais. Et puis hop, l'Histoire revient frapper à la "Porte"... On s'y croirait presque. Regardez bien, ci-dessous,  les "jolis" camions, sur le fond...

 

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Porte de Brandebourg la nuit. La fête. Le concert, historique lui-aussi. La foule s'égrène doucement.

 

 

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Dernière vue de la Porte, avant de repartir. On se souvient de ces années de peine, où il était impossible de la franchir sans risquer sa vie. Dans un cimetière, non loin de là, on peut épeler les noms de ceux qui tombèrent ici, victimes de la barbarie.

 

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Et pour partir enfin, petit clin d'oeil. Nous n'irons pas loin, car de la Place de Paris à Berlin, à Paris- La France, il n'y a qu'un pas.... Bye, bye, et à bientôt !!!

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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 23:16

 

S’il y en a qui décident de partir dans les pays chauds, alors que chez nous le froid s’abat lentement mais sûrement, il y en a au contraire qui préfèrent aller tester leur résistance dans des pays plus au nord. Ce fut le cas de l’une d’entre nous. En fait, on est au cœur de la recherche de l’authenticité : quoi de plus original que d’aller passer un (court) séjour en République Tchèque au cœur de l’hiver. La neige était même attendue, pour illuminer Prague de sa blancheur suprême, mais non, elle ne vint pas !!

 

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Magnifique capitale, Prague est réputée pour ses ponts au bord de la Vatlava… ses petites places, sa vieille ville.

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Au détour d’un chemin, nous avons débusqué le marché Havel, petit marché situé en plein centre ville. C'est l'un des plus anciens marchés de Prague, son origine remonte au Moyen Age. Il est assez typique, bordé d’un très beau passage voûté. On y trouve de tout : la semaine c'est un marché de fruits et légumes, et les weekends arrivent des artisans et des peintres. Nous le cherchions surtout parce que l’on y trouve 2 ou 3 marchands qui vendent au tout venant de nombreux sachets de perles de Bohême. Certes, nous aurions pu aller chercher les perles dans des magasins officiels, mais ce n’est pas si facile à trouver que cela, surtout pour un voyageur de passage.

 

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Alors, pourquoi cet acharnement ? C’est très simple : si vous observez bien, vous pouvez trouver des perles de Bohême dans de très nombreux bijoux, dont les nôtres, avec en particulier de magnifiques perles en verre facetté et biseauté. En voici quelques exemples :

 

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Et si vous vous rendez à Prague, un jour, on ne sait jamais, peut-être demain, en voici l’adresse :  

Marché Havel, Place Havel, Prague 1, Métro: Mustek (line A/B)

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30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 18:26
PC263994Hier, je discutais avec un ami, qui m'annonce avoir un projet d'installation sur l'île de Malte, d'une activité "typiquement française". Et me voici à me remémorer quelques beaux souvenirs de voyage sur cette petite île. Bizarrement, tous ceux qui y sont partis ont une position tranchée : soit ils ont adoré, soit ils ont détesté ! Moi, j'ai adoré... En particulier l'artisanat du verre, magnifique ! Certes, les verriers maltais ne sont pas du même niveau que les vénitiens, mais.... on trouve quand même de très belles choses. Quelques différences, pour les habitués, entre le travail du verre de La Valette (la capitale) de celui de la ville de Médina (située au centre de l'Ile et dans laquelle on trouve la meilleure pâtisserie de Malte).
Voici quelques images (en plus de celles que vous pouvez trouver sur la page Galerie de notre site: link) de la fabrication d'objets en verre. Petit reportage effectué dans un atelier de Ta Qali (ne pas prononcer le "Q" en maltais, mais un petit "h" à peine soufflé).
 On y voit différentes étapes du travail du verre... Du morceau de verre à peine ébauché, à la forme qui se profile. Il faut chauffer le verre travaillé à de nombreuses reprises, pour l'amollir et le travailler, encore et encore, jusqu'à ce qu'il prenne la taille désirée. Quelques outils seulement sont utilisés, des outils simples, pour attraper, couper, arrondir, étirer. Et puis, voilà le miracle, l'objet prend forme sous nos yeux émerveillés.
Mon projet : aller faire un stage auprès de ces maîtres verriers, PC284266apprendre à fabriquer moi-même mes propres perles. Un jour, peut-être...

 

 

 

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